Notre premier Ministre Edouard Philippe, comme il l’avait promis, vient d’annoncer en ce mercredi 17 janvier 2018 la décision prise par son gouvernement d’abandonner la construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et d’agrandir l’actuel aéroport de Nantes.
A la suite de quoi, une fois la nouvelle connue, une armée de mécontents et de satisfaits s’est levée pour aussitôt analyser la décision, prolongeant d’autant une querelle d’un demi-siècle.
La patate chaude que tous les prédécesseurs d’Edouard Philippe ont adroitement transmise, de premier ministre en premier ministre, sans rien faire sinon s’en remettre à la consultation référendaire, aux élus locaux, aux experts, aux écologistes, à tous ceux qui donnent un avis sans en avoir vraiment un, pour finalement ne plus savoir quoi faire car : trop d’avis, tue l’avis !
Mais, au cours de ce demi-siècle passé, c’est bien le courage qui a le plus manqué pour faire qu’aujourd’hui nous en sommes là et, quelle que soit la décision prise : elle serait incommensurablement mauvaise !
D’ailleurs si, en 50 ans, aucune décision n’a été prise, ce n’est pas un hasard !
Alors aujourd’hui, ceux venus de droite, comme de gauche, ou bien d’ailleurs, figés dans leur immobilisme légendaire, vont brandir la victoire autant que la défaite, à défaut d’avoir étaient courageux quand il le fallait, qu’ils montrent leur sagesse en acceptant sans broncher une décision raisonnable et apaisante en ne cherchant pas un vainqueur ou un vaincu !
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