En l’espace de 24 heures, la haute idée que se faisaient encore quelques incrédules sur la conduite vertueuse des Verts a été battue en brèche par l’actualité décidément pas tendre avec ses sommités.
Cécile Duflot après son passage fantôme dans un gouvernement qui ne l’était pas moins, puis son échec aux dernières législatives, désormais en panne de mandat, quitte la politique sous un tonnerre d’applaudissements à quelques inconditionnels près.
Le même jour, la même nuit devrais-je dire à en croire les échos de la presse, Jean Vincent Placé, lui aussi haut dignitaire de la cause écologique, ancien secrétaire d’Etat, se serait laissé aller dans une beuverie nocturne où sa conduite, se serait totalement désinhibée sous l’effet de l’alcool, laissant transpirer des relents nauséabonds d’ex-homme de pouvoir mais dont un orgueil, construit de longue date, lui fait croire qu’il demeure un intouchable invétéré, contrairement au commun des mortels, ce qu’il ne se considère pas lui-même de toute évidence.
Ces deux fleurons médiatiques descendus de leur piédestal, les Verts devront trouver d’autres serviteurs bien plus vertueux et plus portés par la chose écologique que l’opportune cause politique, pour rallier à eux, des citoyens conscients du bien-fondé d’une planète en danger.
Finis les bas calculs électoraux, retour aux fondamentaux, en véhiculant l’idée que l’écologie n’est pas une affaire de chapelle mais bien l’affaire de tous, pour que notre avenir nous appartienne enfin, et que, celle-ci, ne soit pas seulement un fonds de commerce que l’on exploite selon son bon vouloir ou son propre intérêt.
Crédit photo : Alex Wing
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