Ainsi donc les Etats-Unis, au grand dam de la communauté internationale, « s’assoient » sur l’accord du nucléaire Iranien signé le 14 juillet 2015 par son président de l’époque Barak Obama.
Les Etats-Unis peuvent donc parapher un accord aujourd’hui et demain s’en démettre avec la plus grande désinvolture à l’égard des pays signataires. Dans ce cas, à quoi sert une signature, si c’est pour la renier en toute impunité ?
A l’avenir que peut compter l’engagement de tout accord passé avec les Etats-Unis si, ceux-ci, ne le respectent pas ?
Est-ce le meilleur exemple que l’une des plus grandes démocraties du monde s’affranchisse impunément de ses engagements et donne des idées à bien d’autres pays à pratiquer ce type de politique sauf à être reconnu le « maître du monde » et à ce titre, abuser d’un pouvoir planétaire comme le premier despote venu ?
Toutes ces questions ne peuvent qu’entretenir la capacité malveillante de régimes totalitaires à poursuivre et même intensifier l’oppression sur leur peuple et au-delà par l’exemple venu d’une démocratie bien peu vertueuse au demeurant.
Il n’y a pas si longtemps encore, l’élection de Donald Trump et le pouvoir qu’il disposait, étaient tempérés par les observateurs sur les limites que lui confèrent les institutions américaines et qu’à ce titre, celui-ci ne pourrait à aucun moment « n’en faire qu’à sa tête ». Il convient de constater que l’actuel président des Etats-Unis, est bel et bien un dangereux personnage et que les Américains sont bien incapables de freiner ses ardeurs populistes, ses provocations et son égocentrisme national.
L’argument massue avancé par le maître de la Maison-Blanche, serait que l’Iran ne respecterait pas l’accord sur le nucléaire en continuant à développer son programme en parfaite opposition au traité signé en 2015.
Faut-il prendre cette information pour argent comptant quand on se rappelle de quelle manière l’administration Bush a roulé dans la farine l’ensemble de l’Europe (sauf la France) sur les fameux stocks d’armes chimiques soi-disant détenues par l’Irak en 2003, provocant une guerre qui a débouché plus tard sur la naissance de Daesh et de ses terribles conséquences ?
N’est-il pas temps que l’Europe s’émancipe de son plus grand allié, certes fidèle mais bien peu vertueux et favorise son indépendance politique et militaire afin que l’Europe devienne l’Europe et non un assemblage hétéroclite de pays aux intérêts fluctuants et peu constructifs, fût-ce au prix d’une Europe recomposée où les plus Européens d’entre eux seraient plus solidaires et surtout plus investis dans une démarche d’intégration ?
Alors faudra-t-il remercier Donald Trump d’avoir fait ouvrir les yeux à l’Europe sur sa vraie place dans le monde en la faisant se remettre en question sur son avenir, consciente, que désormais, elle ne peut compter que sur elle-même !
Crédit photo : Vox
Les américains ne veulent pas forcement » calmer ses ardeurs », enfaite ils sont plutôt
pour. Cet accord n’est d’ailleurs pas « officiel » au USA il avait besoin d’etre resigner fréquemment dans par les élus. Dans cette regions l’Iran ne represente beaucoup moins que ce qu’ils veulent nous faire croire.
D’ailleurs, savait vous que certain point chaud de cet accord ne vont dure que 10 ou 15 ans? c’est le flou total apres. Il faudrait etre plus prudent dans vos analises, surtout quand on voit comment le dossier Nord Coreen a ete gerer. Quand vous parler d’émancipation europenne faite bien attention a différencier l’est qui a peur de la Russie et l’ouest.
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Vous êtes bien le seul à avancer de telles hypothèses et, fort de votre science infuse, je vous laisse le soin de le penser comme vous l’entendez !
Bien à vous.
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Sur quel point précis avez vous des doutes? Je vous laisserais lire les sources par vous même.
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