Dans notre société dite démocratique de ce début du XXIème siècle, administrée et policée comme toute civilisation moderne, la « peur du gendarme » ne fait plus peur, les droits individuels sont plus forts que les devoirs collectifs, l’incivisme devient une qualité et la violence s’exerce comme une liberté.
En outre, l’exemple venant d’en haut, nos élites ne se privent pas d’emprunter des chemins chaotiques et passent pour n’être pas précisément toujours exemplaires. Comme par ailleurs leurs moindres faits et gestes se trouvent épiés par une cohorte de moralisateurs et bien-pensants aux aguets capables de reprocher tout haut des vertus qu’ils ne s’appliquent pas à eux-mêmes, il ne faut rien attendre de ce côté là pour améliorer ce fâcheux constat.
En un mot, une forme de dictature de la violence domine nos vies où la modération et la sagesse ne sont que de coupables faiblesses d’un monde révolu à supposer qu’il ait existé un jour.
Ainsi, « se faire du policier » est chose commune, ou bien « aller chercher le président de la République » pour lui faire « sa fête » comme au temps de la terreur où la guillotine était l’ultime outrage à la nature humaine, sont devenues les altérations de notre quotidien tourmenté.
En résumé chers concitoyens… il n’y a plus d’autorité ! Il serait temps que la raison reprenne ses droits et inspire un grand nombre d’entre nous en se remettant la tête à l’endroit pour ne pas être noyé dans un océan libertaire tout en se souvenant que « la liberté s’arrête là où commence celle des autres ».
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